Les cinq lavoirs

Le village de Fontaines, si bien nommé, compte deux ruisseaux qu'alimentent plusieurs sources nées au pied de la colline Saint Hilaire. Ces ruisseaux alimentent eux-même cinq lavoirs. Par un souci involontaire d'équilibre, autant de de la part de la Nature que celle de l'homme, deux sont situés sur le cours d'un ruisseau, deux sur l'autre, et le cinquième à la confluence de l'un et l'autre.

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Le lavoir Saint-Nicolas

Ce lavoir octogonal a été construit en 1832. sa toiture est portée par une belle charpente. Il est alimenté par une source dont un petit canal en pierre, la "Goulotte" conduit l'eau jusqu'au bassin. Devant le lavoir, un autre bassin, appelé le "Gassou", construit en forme de chapeau chinois renversé, servait d'abreuvoir et de " bain de pied" aux chevaux.

Le lavoir du Quart Canot

Edifié en 1866,  il fut peu à peu laissé à l'abandon, jusqu'à sa restauration à partir des plans d'origine en 1994. Il montre un  bassin ovale, alimenté par une large goulotte en pierre dans l'axe de l'entrée. Comme la plupart des lavoirs d'autrefois, il était clos pour des raison climatiques sur ses côté nord et ouest. Désormais, il est largement ouvert à la lumière.

Le lavoir de la rue Chamilly

Construit en 1849, il est situé en bordure de rue. De forme rectangulaire, il porte une toiture à deux pans. Portes et fenêtres, toutes cintrées, en assurent l'éclairage. Alimentée en amont, par une dérivation du ruisseau, le bassin rectangulaire comporte des pierres à laver sur ses quatre côtés. Une goulotte d'évacuation en fait le tour.

Le lavoir du Moulin

Ce lavoir reconstruit en 1924 est de forme rectangulaire. Sa porte et ses ouvertures sont en arcades cintrées, entourées de brique rouge sur la façade. Portée par trois murs, sa toiture à quatre pans est en tuiles plates. Son style et son aspect délibérément décoratif le rendent différent des autres lavoirs du village.

Le lavoir des Fontaines

Construit dans le quartier du même nom, non loin de la source qui l'alimente, il date de 1877. Peu identifiable depuis la rue, il faut ouvrir sa porte pour le découvrir. Son originalité tient à sa toiture en impluvium. Il offre sur quatre côtés des pierres à laver et sur son pourtour des bancs de pierre qui permettaient aux laveuses de déposer linge et pannières.